sábado, enero 22, 2005 :::
Fuente: Le Figaro
Fecha: 20-1.05
Autora: Guillemette Faure
Christo et Jeanne-Claude préparent «Gates», une succession de panneaux de toile
Central Park se met à l'orange
New York
Central Park a des airs de chantier d'autoroute, cet hiver. Toutes ses allées ou presque sont encadrées de longues briques d'acier anthracite, bornées chacune de deux rectangles verticaux orange pour éviter que les promeneurs ne se cognent dans l'acier. De loin, on croit deviner des lignes de pinces à linge géantes fluo parcourant l'oasis des New-Yorkais.
Ces rectangles sombres sont les 15 000 socles de la prochaine oeuvre de Christo et Jeanne-Claude *, les maîtres de l'emballage. Près de l'étang au sud du parc, se sont établies des baraques de chantier d'où se trame l'installation des Gates. Bientôt, six cents employés en uniformes «The Gates» planteront des poteaux dans ces socles qui, face à face, seront reliés par des perches, auxquelles seront accrochés des panneaux de toile safran. Et, le 12 février, si le temps le permet, lâchez les voiles... L'hiver de Central Park s'animera d'ondes orange feu.
L'oeuvre sera visible seize jours, soit deux jours de plus que pour l'emballage du Pont-Neuf, à Paris, en 1985, ou du Reichstag de Berlin, en 1995. Parce que c'est New York, «la ville qui nous a rendus heureux», dit Jeanne-Claude.
Tous deux nés le 13 juin 1935, ils se sont rencontrés à Paris à la fin des années 50, alors que Christo faisait le portrait de la mère de Jeanne-Claude, parisienne. Mais c'est à New York qu'ils vivent depuis 1964, dans ce même loft de Soho posé à un cinquième étage sans ascenseur. A Central Park, l'Américain d'origine bulgare et son épouse et collaboratrice Jeanne-Claude emmenaient leur fils Cyril grimper sur les rochers. Le projet, dit-elle, a mûri avec eux. D'où le titre de l'oeuvre : «Les Portes, Central Park, New York City, 1979-2005.»
Un quart de siècle plus tôt, le projet s'appelait The Thousand Gates («Les Mille Portes»). Les portes étaient plus petites, les poteaux de fins tubes de fer. Et, de l'avis de Jeanne-Claude, les morceaux de tissu accrochés à des câbles y étaient «aussi élégants que des rideaux de douche». Aujourd'hui, l'oeuvre dont on prépare l'installation à Central Park compte 7 500 portes de 4,87 m de hauteur, les poteaux carrés font partie de la sculpture, le safran s'est réchauffé. «On a évolué, on est devenu plus mûr.»
Central Park aussi a changé. Celui de 1979 était quasi à l'abandon. Cela n'empêchait pas le couple de rêver d'un projet dans le parc, parce qu'«on n'a pas quitté la France pour aller vivre en Suisse», dit Jeanne-Claude. Et les deux ne s'intéressent qu'aux endroits «au préalable aménagés par des êtres humains».
En l'occurrence, Central Park a été plutôt secoué qu'aménagé au début des années 80 : ses pelouses se remettent à peine de rassemblements géants (le concert de Simon and Garfunkel en 1981, la manif pour le désarmement de 1982). Ed Koch, maire à l'époque d'une ville qui a frôlé la faillite, a laissé la défense du parc à un groupe de citoyens, la Central Park Conservancy. Ils en feront un écrin. Mais c'est à leur influence que se heurteront souvent Christo et son épouse pour demander à y installer une oeuvre.
Jusqu'au jour où, en janvier 2003, «l'ami» Michael Bloomberg, le maire de la ville, pourtant membre de la Central Park Conservancy, leur donne l'autorisation d'y exposer leur oeuvre, à condition que ça ne coûte rien à la ville. Il les aide à rédiger un contrat de 43 pages entre eux, Central Park et la ville de New York. «Le maire de New York espère avoir trois ou quatre visiteurs», plaisante Jeanne-Claude en référence aux millions de visiteurs drainés à Berlin par l'emballage du Reichstag.
Comme au Reichstag, les visiteurs de Central Park pourront recevoir des échantillons de la toile utilisée. Ils seront distribués par trois cents «moniteurs» en uniforme. «Tant qu'il y en aura...», assure Jeanne-Claude, qui rappelle que le million de petits morceaux de nylon safran découpés lui a coûté 48 000 dollars. Elle ne s'attarde pas plus sur les montants. «L'argent, c'est comme le fumier, ça ne sert que quand on l'étale.» Le coût de l'oeuvre de Central Park prévu aux alentours de 21 millions de dollars doit être autofinancé. Christo et Jeanne-Claude ne vivent, insistent-ils, que de la vente de leurs oeuvres originales, des dessins préparatoires de tous les projets, refusant subventions et donations. D'ailleurs, des collectionneurs doivent bientôt passer. Les livres et les affiches ? La vente de foulards décorés des «Gates» chez Hermès ? C'est qu'ils ont, pour la première fois, accepté de signer une ligne de produits : montres, sacs... «Mais certainement pas de papier toilette imprimé des Gates...», ils ont l'oeil à ce qu'on fait de leurs noms. Les fruits des ventes seront reversés à Nurture New York's Nature, l'association de défense de l'environnement new-yorkais qu'ils ont fondée.
En mai dernier, les «Gates» ont déjà fait l'objet d'une exposition au Metropolitan Museum of Art de New York, le musée dont la terrasse surplombe justement le Parc. Mais ce n'est ni de là, ni des nouvelles tours de Columbus Circle, ni des toits des immeubles de la 5e Avenue et de Central Park West qu'il faudra regarder les rivières de vent safran. «La façon de le voir, c'est de marcher sur les chemins sous les gates, d'entendre le tissu bouger», dit Jeanne-Claude. Pour que le contact passe «par le coeur, par les pieds, par la tête».
* En 1994, ils ont «décidé de changer officiellement le nom d'artiste Christo en les artistes Christo et Jeanne-Claude».
::: Noticia generada a las 1:50 PM
miércoles, enero 19, 2005 :::
Fuente: Batiweb
Fecha: 16-1-05
Deux projets paysagistes bordelais s'exposent au MoMA à New York
BORDEAUX, 16 jan 2005 (AFP) - Deux aménagements paysagers bordelais, ceux du jardin botanique de Bordeaux et de l'aménagement des quais de la Garonne, seront exposés aux côtés de 23 autres au Musée d'art moderne de New York (MoMA) du 25 février au 16 mai
Ils seront présentés dans le cadre d'une exposition consacrée au paysagisme et qui présente, sous forme de plans, maquettes, dessins, photographies ou vidéos, des aménagements paysagers sélectionnés à travers le monde, précise la mairie de Bordeaux dans un communiqué.
Tous ces projets ont en commun de mettre en valeur et de transformer des espaces urbains en parcs et jardins, répondant à une préoccupation écologique. Les nouveaux aménagements de la Garonne, conçus par Michel Desvignes, sont en cours de réalisation sur d'anciennes friches industrielles et ferroviaires.
Le jardin botanique, qui couvre 4,7 hectares, a été créé en 2003 par l'architecte-paysagiste Catherine Mosbach dans un ancien quartier industriel de la ville.
::: Noticia generada a las 9:04 PM
martes, enero 11, 2005 :::
Fuente: El Periodico de Catalunya
Fecha: 9-1-04
Autora: IDOYA NOAIN
Christo envuelve Central Park de vistosas puertas de tela
El artista inicia una espectacular instalación que inaugurará el 12 de febrero
NUEVA YORK
Un techo de oro que crea cálidas sombras, un río dorado que aparece y desaparece entre ramas y subraya los caminos... Eso es Las Puertas, el proyecto soñado durante 26 años para Central Park por Christo y Jeanne Claude que, tras rechazos institucionales, modificaciones y autofinanciación, por fin empieza a tomar forma en uno de los más famosos espacios verdes urbanos del mundo. El lunes llegaron al parque las bases de las 7.500 puertas, casi 5.000 toneladas de acero que junto a 100.000 metros cuadrados de telas transformarán Nueva York entre el 12 y el 27 de febrero.En esas bases, desplegadas a lo largo de 37 kilómetros del parque, se sustentarán las puertas, estructuras de 4,87 metros de alto y una anchura que oscila entre los 1,67 y los 5,48 metros. Cada una de las puertas estará separada de las otras por 3,65 metros y de cada una, a 2,13 metros del suelo, colgarán las telas coloreadas con azafrán.El proyecto fue propuesto por primera vez en 1979 por el artista de origen búlgaro, el hombre que junto a su compañera ha traducido su colosal interpretación del arte en un Parlamento alemán envuelto en material de aluminio o en arrozales cerca de Tokio inundados de enormes sombrillas. Sólo dos años después se le negó la construcción porque el proyecto requería, entre otras cosas, la excavación del terreno para asentar las puertas.Pero Christo no se rindió y fue modificando su propuesta, hasta que logró hace tres años que el alcalde, Michael Bloomberg, aprobara su instalación, dando luz verde al mayor proyecto público de la ciudad desde la construcción del propio parque en 1857.
BENEFICIOS
Probablemente uno de los principales argumentos que convencieron al primer edil neoyorquino fue el dinero. El proyecto, que se calcula dejará unos beneficios a la ciudad de más de 60 millones de euros y que ya ha impulsado las reservas en restaurantes y en el Museo Metropolitan --que habilitará una terraza especial para contemplar Las Puertas--, está exclusivamente financiado por Christo y Jeanne Claude, que para todas sus instalaciones rechazan esponsorización y donaciones.Las puertas les costarán más de 15 millones de euros, que están consiguiendo a través de la venta de bocetos, ilustraciones y maquetas del proyecto y de otras instalaciones, tanto a coleccionistas como a museos. Él trabaja sin cesar en ilustraciones en su estudio del Soho y, en cuanto termina una, Jeanne Claude le busca comprador. Sólo el año pasado vendieron creaciones por valor de 11,5 millones de euros.Además, Las puertas se ha concebido como un proyecto para y de la ciudad. Christo y Jeanne Claude han utilizado fábricas locales para preparar todos los materiales, que se reciclarán después de su exhibición, y han dado o darán empleo a 1.100 personas.
::: Noticia generada a las 7:43 PM