Recortes de prensa y noticias de jardines (Sección fuera de España)  

Jardines de Francia


Portada de Ciberjob Historico de noticias de los Jardines de Francia Para escribirnos

domingo, mayo 30, 2004 :::
 
Fuente: Yahoo! Actualites
Fecha: 27-5-04
Autor: AFP

Le festival des jardins de Chaumont cultive cette année "le chaos"


CHAUMONT-SUR-LOIRE (AFP) - Le Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire (Loir-et-Cher), toujours à la pointe de nouvelles tendances en matière de jardins contemporains, a choisi cette année de cultiver "le chaos".

Inaugurée vendredi, la 13e édition de ce festival, qui se tient jusqu'au 17 octobre, montre les jardins déroutants de 25 paysagistes, plasticiens, architectes du monde entier, sélectionnés parmi plusieurs dizaines, dont les parcelles mettent en scène la confrontation entre l'ordre et le désordre.

"Des réflexions sont actuellement menées chez les architectes et les paysagistes selon lesquelles le désordre est un ferment de création", note Jean-Paul Pigeat, directeur du Conservatoire des parcs et jardins et du paysage de Chaumont.

"Ces recherches sont plus avancées à l'étranger qu'en France et ce n'est sans doute pas un hasard si seulement 20% des projets de jardins sélectionnés cette année sont français", ajoute-t-il.

Par exemple, un jardin australien intitulé "Fire stories", où se dressent des piquets de bois calcinés, montre qu'après le chaos de l'incendie, la fumée va disperser les graines et les cendres vont servir d'engrais à une nouvelle végétation qui va prendre le dessus.

Un autre, appelé "Termitaria", traversé par une bande de goudron symbolisant une route montre que la civilisation apporte le chaos dans un environnement où les termites sont source d'équilibre.

Le festival, qui cherche aussi à promouvoir la recherche en matière de mobilier de jardin, un domaine où tout est encore à inventer, présente cette année, jusqu'au 6 juin, sa deuxième quinzaine du design de jardin avec d'intéressantes créations de professionnels et d'étudiants.

Autofinancé à 75% et donc très dépendant du nombre de visiteurs, le festival avait beaucoup souffert de la canicule d'août 2003. Sa 12e édition, sur le thème de la "mauvaise herbe", n'avait accueilli que 145.000 personnes contre 165.000 pour l'édition 2002 sur l'"érotisme au jardin".




::: Noticia generada a las 11:44 AM


sábado, mayo 29, 2004 :::
 
Fuente: AOL.FR
Fecha:25-5-04


"Rendez-vous aux jardins" les 4, 5 et 6 juin

Les jardins, qu'ils soient potagers, historiques, à la française, ouvriers, d'insertion ou "en mouvement", seront à la fête les 4, 5 et 6 juin, sur le thème "connaître les jardins pour mieux les aimer".
Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture et de la communication, a lancé mardi, rue de Valois, la 2e édition de la manifestation "Rendez-vous aux Jardins", qui, l'an dernier, avait accueilli quelque 600.000 visiteurs.
Evoquant le souvenir personnel "d'un père qui adorait le jardinage" dans sa maison normande de Varengeville, "et sut transmettre sa passion", le ministre a noté que "parcs et jardins font partie intégrante de notre patrimoine".
"Le jardin est un lieu précieux, vivant, fragile, à protéger constamment. Lorsque surviennent les tempêtes, comme celles de décembre 1999, ou les incendies dévastateurs, nous sentons combien ce patrimoine est périssable".
"Cette année, ce sont 1.119 lieux qui seront ainsi ouverts au public, pendant trois jours", a précisé M. Donnedieu de Vabres, notant que 560 jardins organisaient des animations. "Pour 420, l'accueil sera fait personnellement par le jardinier ou le propriétaire, pour 89 autres, il s'agira d'une ouverture exceptionnelle. Enfin, 40 autres jardins -comme l'Elysée ou Matignon-, seront ouverts pour la première fois au public".
Le ministre a par ailleurs annoncé "l'instauration d'un label +Jardin remarquable+ sur l'ensemble du territoire. Ce label met en valeurs des parcs et jardins ouverts à la visite, d'un très grand intérêt historique, botanique et paysager, particulièrement bien entretenus par le propriétaire. Avec le concours du Conseil national des parcs et jardins, a-t-il précisé, j'ai d'ores et déjà retenu 108 projets".
Rappelant qu'en France, "plus de 1.600 parcs et jardins sont +protégés+ au titre des Monuments historiques", le ministre a indiqué que le label +Jardin remarquable+, attribué pour 5 ans renouvelables, "ne vise pas à créer un nouvel échelon de protection".
"Mais il répond à des critères d'exigence et de qualité sur l'organisation des espaces, l'intégration dans le site et la qualité des abords, l'intérêt botanique, historique et l'entretien de ce jardin. Tout propriétaire qui s'engagera à maintenir un entretien exemplaire de son jardin et à l'ouvrir un certain nombre de jours, bénéficiera d'un aménagement fiscal".
Par ailleurs, le ministre a déclaré qu'un "concours de conception de jardins contemporains" était actuellement à l'étude et concernerait un jardin privé, un jardin monument de l'Etat, un jardin urbain ouvert aux loisirs. Enfin, les prochains "Entretiens du Patrimoine", prévus au printemps 2005, seront consacrés aux parcs et jardins.
Les "Rendez-vous aux Jardins" bénéficient notamment du soutien du ministère de la Culture, d'associations de sauvegarde du patrimoine et du groupe d'activités vins et spiritueux de LVMH, Moët-Hennessy.



::: Noticia generada a las 9:53 AM


jueves, mayo 27, 2004 :::
 
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Fuente: Le Figaro
Fecha: 27-5-04
Autora: Christine Fauvet-Mycia


TRAIT POUR TRAIT Jardinier en chef de Versailles, il règne sur les 350 000 arbres du parc du château

Alain Baraton
Seigneur en son jardin


Son domaine est... royal. Il l'a découvert à 18 ans et ne l'a plus jamais quitté. Il en connaît tous les bosquets, il en connaît toutes les histoires, des plus dramatiques aux plus coquines. En marchant, il évoque avec enthousiasme les 1 850 pieds de vigne plantés il y a un an et qui, espère-t-il, produiront des milliers de bouteilles en 2006, le pont sur le minuscule ru de Gally, les nouveaux parterres de plantes en pots et leurs compositions de fritillaires, de narcisses.

Mais surtout, il parle des arbres. Ce sont eux qui l'ont conquis. Cette immense famille solidement enracinée dans la terre et dont il se sent le «protecteur». On en compte 350 000 dans son domaine, les jardins de Trianon et le grand parc de Versailles dont il est le jardinier principal, le «chef des travaux d'art», selon la dénomination actuelle. Ceux qu'il préfère ? Les arbres d'origine forestière qui «n'ont pas besoin de la main de l'homme pour pousser». Le chêne, bien sûr, l'érable «pour son écorce éclatante de beauté»... tant d'autres.

Alain Baraton peut en parler des heures, sans s'étourdir de mots. Ni poète ni rêveur. Expert. «Le Trianon, c'était le haut lieu de la botanique, il y avait des jardiniers fabuleux, Truffaut, Jacques Briot qui a créé le premier marronnier rouge, nous n'en avons plus aujourd'hui...» Il se désole de la disparition de certaines espèces rares, rappelle les ravages de la tempête de 1999, les milliers d'arbres brisés (15 000) qu'il a fallu abattre (1), les milliers d'autres, épargnés, mais qu'il a fallu sacrifier parce qu'ils n'avaient plus de raison d'être, isolés, dans un alignement disparu. Des quatre coins du monde, des spécialistes sont venus, saisissant cette occasion si rare de voir «en entier» des arbres magnifiques, plusieurs fois centenaires, du sommet à la base. Au pinceau, ils dégageaient les racines pour mieux les étudier.

Quand la pluie se fait plus violente, à l'abri de son bureau, dans l'ancienne régie de Trianon, le plus vieux bâtiment du parc, il va chercher les copies de documents anciens recensant les achats de plantes sous Louis XIV, montre en passant le livre qu'il a écrit en 2003 sur Les Écorces, mentionne celui qu'il est en train de préparer avec Jean-Pierre Coffe. Entre lui et le pourfendeur de la malbouffe, «un coup de foudre amical».

Ensemble, ils se régalent à l'évocation des histoires extraordinaires qui ont jalonné 250 ans de vie à Versailles, les arbres, prélevés en Amérique, débarqués à Rochefort et acheminés à dos de mulets, le pin corse planté sous les fenêtres du petit Trianon par un jardinier zélé, après la Révolution, le dromadaire qui buvait son litre de vin par jour et le mari de la Montespan qui enterra symboliquement sa femme, maîtresse du roi, et fit peindre sur son carrosse des cornes de cerf. «On va sortir des éternels couplets sur Le Nôtre, vous verrez», promet Alain Baraton, la mine gourmande.

S'il règne sur ce royal domaine c'est qu'il n'a pas su dire non. Adolescent, pour «se payer» du matériel photo, il entretient une propriété à La Celle-Saint-Cloud. Ses parents en déduisent qu'il est attiré par le jardinage et l'inscrivent à une école horticole. Quand vient l'été pour gagner quelques sous, il se fait engager comme caissier à Versailles pour l'entrée des voitures. Son père, très royaliste, plaisante : «Nous rentrons chez nous.» «C'est à ce moment-là que je suis tombé amoureux des arbres du parc. C'est devenu mon truc et ça le reste.»

Cet été-là, le jardinier en chef se prend d'affection pour le jeune Alain et lui propose d'entrer dans son équipe. Il devient aide jardinier. Il a 19 ans mais l'humeur sourcilleuse. Très vite ceux qui le «commandent», l'«agacent». Une seule solution : être au-dessus d'eux. «Pour être bien dirigé il faut diriger soi-même.» En 1978, il se présente au concours de jardiniers mosaïstes, en 1980, devient responsable de l'entretien de La Lanterne, la résidence du premier ministre, en 1981, reçu premier au concours de sous-chef jardinier, il peut choisir son affectation : ce sera Versailles. Il a 24 ans, il est le plus jeune sous-chef jardinier de l'histoire des domaines de France.

Année après année, l'ascension se poursuit, jardinier en chef, jardinier en chef principal, chef des travaux d'art... Alain Baraton énumère ses titres, ses décorations... «Ça sera impressionnant dans ma rubrique nécro.» Il ne cache pas sa fierté. Le gamin de banlieue, timide, maladroit, a toujours eu besoin de reconnaissance. Il évoque un grand-père général reçu à Polytechnique, un autre luthier qui avait un jardin potager extraordinaire. «Il alimentait toute notre famille, et on était sept enfants ! Il avait la goutte au nez en hiver, le chapeau de paille en été. C'était pour moi le plus merveilleux des hommes et jamais il n'a été invité à une soirée, décoré, fêté...»
Ah ! le statut du jardinier. Sur le sujet, Alain Baraton est intarissable. «Regardez, le jardinier en chef Richard, il s'est opposé à la vente aux enchères des jardins de Versailles. Eh bien personne n'en parle. Pas une plaque pour le rappeler. Tout le monde s'en fout. Ce n'était qu'un jardinier...» Et après un temps... «Le jardinier c'est un peu comme une maîtresse, on prend beaucoup de plaisir à l'avoir, mais on ne se montre pas beaucoup avec...»
(1) Ces arbres revivent dans l'exposition «Sculptures de tempête», aux Orangeries de Trianon, du 4 au 27 juin, de 14 h à 19 h (entrée gratuite).


::: Noticia generada a las 9:18 PM


martes, mayo 11, 2004 :::
 
Fuente: Le Bien Public
Fecha:7-5-04
Autora: Maria-Victoria BABOT


Dijon
Au Muséum-Jardin des Sciences de l'Arquebuse
Promenade au cœur des « Jardins de l'Histoire »

Aujourd'hui, au Muséum-Jardin des Sciences de l'Arquebuse, commence l'exposition « Jardins de l'Histoire ». Elle permet de retracer chrono-logiquement l'évolution de l'art des jardins, depuis le Jardin d'Eden jusqu'à aujourd'hui.

«Jardins de l'Histoire » commence aujourd'hui au Muséum-Jardin des Sciences de l'Arquebuse et va durer jusqu'au mois de mars 2005. Cette exposition passe en revue toute l'histoire des jardins, au fil des temps et des civilisations. Elle offre aux visiteurs un panorama des jardins en rapport direct avec l'esprit d'une époque. Pour mieux recréer cet esprit, plusieurs objets s'affichent tout au long de la visite, certains venant même du musée du Louvre.
Réalisée par l'équipe du Muséum-Jardin des Sciences de la ville Dijon, l'exposition a été élaborée avec le concours de Michel Baridon, professeur émérite à l'Université de Bourgogne, et grâce au soutien du ministère de la Recherche et du conseil régional de Bourgogne.
Plusieurs partenaires ont collaboré aussi dans sa réalisation, tel le musée du Louvre, le musée national du Moyen-Age, l'établissement public du musée et du domaine de Versailles, le muséum d'Histoire Naturelle d'Auxerre, le musée des Beaux-Arts de Dijon, entre autres.
Pour Gérard Ferrière, conservateur du muséum, cette exposition est originale car, au-delà de la présentation descriptive des jardins, elle permet d'appuyer le discours et de concevoir le jardin comme un espace symbolique, lié à des concepts scientifiques, géométriques et philosophiques du monde.
Une promenade au fil des temps
Début de toutes les époques, début de l'exposition, le Jardin-Paradis est le fondateur des civilisations dans l'Ancien Testament. Modélisation du monde et reconstitution de la nature par l'homme, la présentation de ce jardin mythique est accompagnée d'objets provenant d'autres musées nationaux. Ensuite, le visiteur peut se « promener » par les jardins de l'Antiquité, frontières du mythe et de l'histoire. Les jardins suspendus de Babylone, les Bois sacrés en Grèce, les jardins romains, ont laissé des « traces » que le public peut apercevoir derrières les vitrines de la salle d'exposition. Ainsi, des objets de l'antiquité égyptienne, tel qu'un morceau d'un cartonnage d'une momie venue directement du Louvre, donnent une idée de ce qu'était un jardin à cette époque. Gérard Ferrière explique : « A l'origine d'une civilisation, il y a toujours eu un jardin, dont la conception était fortement symbolique. Par exemple, dans les jardins du monde arabe, la présence de l'eau, des odeurs et des fleurs était primordiale.
En revanche, il n'y avait pas du tout de représentation d'animaux.
Les objets qui accompagnent cette partie de l'exposition sont, par exemple, des instruments d'observation pour se repérer dans le désert. »
La suite et la fin de la visite
Le visiteur des « Jardins de l'Histoire » peut continuer le parcours à travers les jardins médiévaux, de l'Extrême-Orient, de la Renaissance italienne, les jardins anglais. jusqu'à arriver à la notion du jardin contemporain, dont les images sont projetées par une vidéo. Mais la visite ne s'achève pas là, car elle peut se continuer à l'extérieur, où l'équipe du muséum a entrepris la rénovation de l'école de Botanique.
Toutes les plantes de Bourgogne y sont cultivées et, en parcourant à l'envers le fil des temps, l'on se retrouve à nouveau dans un jardin à quatre carrés, comme le Jardin du paradis.



Dates de l'exposition : du 8 mai 2004 au 31 mars 2005. Muséum-Jardin des Sciences ; Pavillon du Raines. 14, rue Jehan de Marville. 21000 Dijon. Tél. : 03.80.76.82.77. Horaires : de 9 à 18 heures (de mai à septembre) ; de 9 à 12 heures et de 14 à 18 heures (à partir d'octobre). Jours de fermeture : mardi matin, samedi matin et dimanche matin. Tarifs : Normal : 2.20€, réduit : 1.10€. Gratuit : les dimanches et jours fériés et tous les jours pour les moins de 18 ans et les étudiants.


::: Noticia generada a las 11:36 PM


domingo, mayo 09, 2004 :::
 
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Fuente: Voila
Fecha: 9-5-04
Autor:AFP


Le tourisme de jardins de plus en plus populaire en France

París

Le tourisme de jardins, apparu en France il y a tout juste dix à quinze ans, connaît de plus en plus de succès, principalement au printemps où se déroulent à travers le pays de très nombreusesmanifestations.

Selon des chiffres de l'Agence française de l'ingénierie touristique (Afit), le tourisme de jardins aurait concerné en 2000 quelque 25 millions de visiteurs (dont 16% d'étrangers) sur 405 sites interrogés parmi 762 jardins.

Un chiffre plus de deux fois supérieur à ce qu'il était seulement deux ans plus tôt (11,5 millions d'entrées). Pour le ministre délégué au Tourisme, Léon Bertrand, "plus qu'une mode, le tourisme vert est devenu une tendance forte de notre société".

Les dépenses liées au jardin dépassent aujourd'hui en France celles liées au bricolage, souligne l'Afit, concernant l'aspect économique de cet engouement, qui a de nombreuses retombées indirectes sur l'industrie touristique (hébergement, transports, restauration, etc.).

Chaumont-sur-Loire (Loir-et-Cher), Villandry (Indre-et-Loire), les Jardins Claude Monet à Giverny (Eure) sont aujourd'hui connus du grand public et connaissent une forte affluence aux beaux-jours. Pourtant, jusqu'aux années 1980, le tourisme de jardins, à la différence de la Grande-Bretagne, était peu développé.

Mais, dans les années 1980, le ministère de l'Equipement lance un grand inventaire des parcs et jardins d'intérêt historique, botanique ou paysager. Aujourd'hui, quelque 1.658 jardins sont protégés, dont 530 classés.

Puis, dans les années 1990, de nombreux propriétaires de jardins et de domaines voient l'intérêt, pour conserver et valoriser leur patrimoine, de l'ouvrir aux visites.

"Les détenteurs de sites classés par les Monuments historiques peuvent défiscaliser certains frais d'entretien", moyennant quarante jours d'ouverture annuels, note Michel Racine, auteur d'études et livres sur les jardins en France.

Quelque 200 jardins se sont ouverts entre 1992 et 1997, avec l'aide et les encouragements des pouvoirs publics. L'Etat lui-même a donné l'exemple, comme avec l'ouverture du Potager du Roi à Versailles (Yvelines).

Afin d'attirer le public, de nombreux événements ont été créés: fêtes des plantes, salons, visites guidées, manifestations culturelles.

Une ville comme Menton (Alpes-Maritimes), qui possède le plus grand nombre de jardins après Paris, a joué à fond la carte des jardins, avec un slogan: "Ma ville est un jardin". D'autres, moins favorisées, ont créé de toutes pièces des jardins pour valoriser leur attractivité touristique, comme à Amiens (Somme). 2.300 communes avaient reçu en 2003 le label Villes et Villages fleuris.

Le jardin est également de plus en plus pris en compte dans les politiques liant urbanisme et tourisme. Le montant national des dépenses municipales consacré en 2002 aux espaces verts s'est élevé à 2,5 milliards d'euros. Des jardins anciens ont été réhabilités et les créations contemporaines se multiplient.

Le ministère de la Culture a annoncé la restauration de 60 sites historiques d'espaces verts, tels le parc forestier du Haut-Koenigsbourg, en Alsace, et le château de Gaillon, en Normandie.

Tous les styles se côtoient, mais sur 405 sites interrogés par l'Afit, 91 étaient des jardins "à la française" et 68 des jardins "anglais". Suivent immédiatement les jardins botaniques (19) et les jardins dits de collection (12). Cependant, la moitié des jardins considèrent ne pas avoir de style défini.

Sur le même nombre de 405 jardins, 203 appartenaient au domaine privé, selon l'Afit, certains en partenariat financier. Parmi ces gestions privées figurent ainsi Villandry, Vaux-le-Vicomte (Seine-et-Marne) ou la Bambouseraie de Parafrance à Anduze, dans les Cévennes.



::: Noticia generada a las 3:39 PM


 
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Fuente: AOL.fr
Fecha:8-5-04
Autor:Christine COURCOL



Les premiers "jardins partagés" lancés lundi au Conseil de Paris


Le Conseil de Paris va lancer officiellement lundi les premiers "jardins partagés", espaces communautaires plantés et entretenus par les habitants, qui connaissent depuis peu un grand engouement dans la capitale.
Les jardins de ce type, développés à New York par centaines, existaient à quelques exemplaires sous l'ancienne mandature parisienne, notamment à l'initiative de bailleurs sociaux. Des habitants avaient squatté aussi il y a six ans un vaste espace en friche du XXe, devenu le "jardin solidaire".
Aujourd'hui la mairie s'en mêle, pour "encourager le développement des jardins collectifs" et "permettre le développement d'une présence végétale dans la ville". Elle fournit aux Parisiens amateurs de jardins le terrain et son aménagement - clôture, ajout de terre, arrivée d'eau. En échange, elle demande l'observance d'une charte "Main verte".
Les jardiniers doivent se réunir dans une association créée pour l'occasion: "la serre aux légumes" (XIXe), "les jardiniers du IIIe"... La charte demande aussi l'ouverture au public quand un des membres de l'association est présent, l'organisation d'au moins un événement public par saison, la gestion écologique du site.
En quelques mois, les jardins partagés ont poussé à Paris comme des champignons. Lundi, les conseillers de Paris donneront leur accord pour financer huit jardins, dont quatre déjà en activité. D'autres projets devraient être soumis à l'assemblée municipale en juin, et une trentaine, indique-t-on à Paris-nature, service spécialisé de la mairie, sont dans les cartons.
"Potager des Oiseaux"
Le premier s'est ouvert l'an dernier dans le XIe, près du faubourg Saint-Antoine, avec haies de bambous et pelouse vallonnée. Un jardin éphémère, puisqu'une médiathèque devrait y être construite dans deux ans.
Le "jardin solidaire" sera, lui, remplacé l'an prochain par un gymnase.
D'autres, créés sur un terrain qui n'a pas de destination, sont moins provisoires. Certains sont minuscules, comme le futur "potager des Oiseaux" du IIIe (125 m2), la taille variant le plus souvent entre 300 et 700 m2. La plupart sont créés dans l'est de Paris, là où, dit-on à Paris-nature, il y a plus de bâtiments vétustes et de démolitions, et donc de friches. Là aussi où la verdure manque, et où l'on part moins souvent en week-end. Un jardin doit pourtant s'ouvrir dans le XVIIe.
Les règles de fonctionnement divergent d'un jardin à l'autre: dans l'un, on paye 12 euros pour être membre de l'association. Les habitants jardinent à plusieurs sur des parcelles regroupées par thème: plantes aromatiques, cucurbitacées, salades... Dans un autre, les parcelles sont distribuées individuellement, avec priorité à ceux qui habitent le plus près. Dans un troisième, on plante des arbres, et on organise des spectacles.
Les Parisiens sont ravis. "Rien de tel que se mettre les mains dans la terre pour se détendre", "je veux que les enfants connaissent les légumes autrement que sur les étals du supermarché", confient les membres d'une association.




::: Noticia generada a las 3:27 PM




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