Miscelánea de jardines  

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jueves, noviembre 10, 2005 :::
 

Fuente: Andalucia 24 horas
Fecha: 8-11-05


Habrá tres ponencias y diferentes visitas
Más de 450 personas asistirán al 32º Congreso Nacional Parques y Jardines Públicos, titulado ‘Planta, agua, paisaje’

El 32º Congreso Nacional Parques y Jardines Públicos (PARJAP), titulado ‘Planta, agua, paisaje’, ha superado las expectativas iniciales.

Éstas preveían la asistencia de 300 congresistas, cifra que ha aumentado hasta llegar a los más de 450 asistentes. Los invitados junto a sus acompañantes suman más de 700 personas que estarán presentes en este evento. Un gran éxito científico y turístico, para este evento organizado por la Concejalía de Medio Ambiente del Ayuntamiento de Almería y la Asociación Española de Parques y Jardines Públicos.

El congreso se inaugurará mañana, miércoles, 9 de noviembre, a las 9.30 horas, en el Auditorio Maestro Padilla, donde se desarrollarán todas las ponencias y mesas redondas, en jornadas de mañana y tarde, hasta el 11 de noviembre, cuando se clausurará a las 13.45 horas.

Durante el transcurso de cada jornada se celebrará una ponencia central. El primer día, miércoles 9 de noviembre, dentro del bloque ‘Elementos Vegetales en la Jardinería’, el tema principal será ‘Elementos Vegetales en el Diseño’. La ponencia tendrá lugar a de 10 a 10.45 y los congresistas invitados son el arquitecto paisajista y profesor de la Universidad Católica de Chile, Juan Grimm Moroni. El bloque del segundo día, 10 de noviembre, ‘Agua, Suelo y Erosión’ incluye como conferencia central ‘Optimización del Uso del Agua en la Jardinería’, de 9 a 9.45 horas. Eliécer Kelmeszes, BSC en Hidráulica y Ciencia de Plantas de la Universidad de Ben Gurion, será el encargado de informar sobre el tema de la jornada.

El Tercer bloque de ponencias ‘Recuperación del Paisaje’, contará con la presencia de Enrique Rodríguez Barroso, arquitecto paisajista, que hablará, de 9 a 9.45 horas, en la ponencia central, sobre el tema ‘Diseños y criterios de sostenibilidad’.

En total el congreso estará formado por 17 ponencias y 3 mesas redondas, a las que acudirán como invitados profesores, concejales, técnicos municipales, biólogos o paisajistas, entre otros.

Visitas

El Congreso, además, ha organizado una serie de visitas a distintos espacios verdes de Almería. Los congresistas tendrán la oportunidad de visitar el Parque El Boticario y El Toyo. En este último tendrá lugar la plantación de un árbol centenario, un Acebuche. Junto a él se instalará un monolito de mármol con una placa conmemorativa de bronce.

El concejal de Medio Ambiente explicó, en declaraciones a los medios en rueda de prensa, que “es una oportunidad única para la ciudad” y que “vamos a tener el mejor congreso, el que va a tener más visitantes”.

El Congreso incluye, además de la parte informativa, una parte comercial formada por 21 expositores de empresas relacionadas con la jardinería. Estos estarán situados en el hall del Auditorio. Por otro lado, se han construido dos jardines, uno situado en el exterior de recinto y otro dentro del Auditorio. En estos podrán verse orquídeas o bonsáis, además de la novedad de las pirámides florales.

De la misma manera, habrá en la Avenida Federico García Lorca, unos juegos conmemorativos del Congreso Parjap.Durante el congreso también se entregarán los premios de la Asociación Española de Parques y Jardines Públicos. Será a las 6.30 de la tarde del 10 de noviembre, en el Auditorio Maestro Padilla.

Por su parte, los acompañantes tendrán un programa complementario para dar a conocer el turismo de la provincia, con visitas a la Escuela de Artes, centro histórico, Museo del Aceite, bodegas y almazaras de la Alpujarra, Parque Natural de Cabo de Gata-Níjar, el Centro Comercial Abierto de Almería y un poblado del Oeste de Tabernas, entre otros destinos.

Eventos más importantes del Congreso PARJAP

Miércoles, 9 de noviembre:

-9.30 a 10 horas: Acto de Apertura Oficial del XXXII Congreso Parjap 2005.-10 a 10.45 horas: Ponencia Central ‘Elementos Vegetales en el Diseño’. Imparte: Juan Grimm Moroni, arquitecto paisajista.-11.45 a 14.15 horas: Visita técnica al Parque El Boticario.-18 a 19 horas: Mesa redonda y debate sobre toda la jornada.-22 horas: Recepción del Ayuntamiento de Almería en la Escuela de Artes y Oficios.

Jueves, 10 de noviembre:

-9 a 9.45 horas: Ponencia Central ‘Optimización del Uso del Agua en Jardinería’. Eliécer Kelmeszer. BSC en Hidráulica y Ciencia de Platas de la Universidad de Ben Gurion (Israel).-10.45 a 11.15 horas: Ponencia ‘Diseño y Concepción de Parques Periurbanos’. María del Mar Verdejo, ingeniera técnico agrícola y coordinadora del congreso.-11.45 a 13.30 horas: Visita técnica y plantación del árbol conmemorativo en El Toyo.-18.30 a 19.30 horas: Presentación y votación del Premio Asociación Española de Parques y Jardines Públicos.

Viernes, 11 de noviembre:

-9 a 9.45 horas: Ponencia Central ‘Diseño y Criterios de Sostenibilidad’. Enrique Rodríguez Barroso, arquitecto paisajista.-13.45 a 14.15 horas: Conclusiones y clausura del XXXII Congreso.





Fuente: Le Guide
Fecha: 6-11-05


Les architectes paysagistes peignent la vie en vert

Le paysage, c'est l'espace de vie des humains, c'est une cause esthétique, une part de l'économie. Travailler pour le préserver, c'est à la fois novateur et utile.


Didier Moray résumait ainsi l'essence de son métier, au nom de l'Association belge des architectes de jardins et des architectes paysagistes, créée il y a 75 ans, et qui regroupe quelque 156 membres indépendants et salariés, fonctionnaires ou enseignants (1). Lui-même travaille au ministère de la Région wallonne.

Depuis 1977, l'association a dû se scinder en une branche francophone et une néerlandophone. En 1999, fut créée une licence en architecture de paysage, soit cinq ans d'études à Gembloux, à la Cambre, à la haute école Lucia de Brouckère (institut Arthur Haulot), notamment.

Un des glorieux fondateurs de cette association est René Pechère, grand créateur de jardins de la seconde moitié du XXe siècle. Il s'est fait connaître par le jardin des quatre saisons et le jardin congolais qu'il réalisa à l'Exposition de Bruxelles en 1958, puis par ceux qu'il créa pour des châteaux ou de simples maisons en Belgique, en France, en Allemagne ou en Hollande. Le labyrinthe et le jardin du coeur qu'il dessina pour les van Buuren à Uccle lui ont assuré une renommée internationale. Une bibliothèque consacrée à l'art du jardin porte son nom (2).

Le métier a évolué depuis l'ancien art des jardins, explique Didier Moray. Nous en sommes aux notions d'espaces verts privés et publics. Nous ne sommes pas des décorateurs, mais des environnementalistes. Nous nous occupons des places publiques, des parcs urbains, des espaces de liaison, des jardins didactiques, des campus, des zones de loisirs, des campings, des parcs provinciaux, etc. Nous intervenons dans le paysage lorsqu'il s'agit d'anciennes carrières, de sites industriels désaffectés, d'abords d'autoroutes, de voies de chemin de fer... Il s'agit bel et bien d'aménagement du territoire.

Le parc du fleuve Turia à Valence

Y a-t-il un cadre plus merveilleux que celui du Rio del Turia, à Valence, pour parler de ce métier ? C'est sans doute un des plus beaux exemples récents d'aménagement de parc urbain au monde. Un projet superbe sur un site sinistré puisqu'il s'agissait du lit du fleuve Turia dont les crues dévastaient régulièrement la ville qu'il traverse en son centre. Le fleuve a donc été détourné et contourne la ville tandis que son lit, asséché, était destiné à devenir une autoroute.

Protestations de la population, négociations... La zone a été transformée en zone verte en 1976. Le terrain a d'ailleurs été donné par le roi d'Espagne à la Ville qui désirait en faire un parc à caractère culturel et sportif de huit km de long sur 200 mètres de large. Le projet a été confié en 1980 au célèbre architecte Ricardo Bofill et son Taller de arquitectura qui élabora un plan prévoyant des zones boisées, construites et des plantations d'orangers au centre. Cela n'a pas été agréé par la population et une partie seulement des jardins a été réalisée selon ses plans.

Des ponts ont aussi été construits au-dessus du site dont certains signés d'un autre grand nom de l'architecture : Santiago Calatrava. Celui-ci édifia aussi des bâtiments d'une grande modernité : la Cité des arts et des sciences, commencée en 2000, inaugurée début octobre 2005.

A présent, le parc du fleuve Turia est un enchantement pour les promeneurs. L'architecte Anne Greco en décrit la structure : « La verdure et l'unité dans les plantations constituèrent un élément fondamental du projet, et l'eau fut utilisée comme symbole du fleuve. (...) L'axe principal fut établi dans le prolongement du fleuve, en suivant la courbe aux endroits des enjambements des ponts. Cet axe est formé par une grande pinède qui sert de structure à une succession de petits jardins, la forme organique et aléatoire du lit du fleuve assurant avec la composition géométrique de chaque jardin l'unité de l'ensemble. »

Toute l'année, on peut admirer des variations de verdure, de texture, de fleurs et de fruits dans les vergers et les pépinières, les jardins botaniques et les massifs de fleurs, explique Anne Greco.
Entre ces jardins, la promenade est rythmée par des places, des sentiers pédestres et cyclistes, des terrains de jeux et de sports, des pièces d'eau, des lieux d'exposition et de festivals, des places destinées à accueillir des spectacles...


Espaces verts, parcs et jardins à Agribex

Bref, un exemple enthousiasmant pour nos architectes paysagistes qui ne rêvent que de pouvoir réaliser quelque chose du genre en Belgique !

Encore faut-il disposer de moyens et de projets de pouvoirs publics. Nous avons quelques belles réalisations, insiste Didier Moray, comme le parc de la Deûle en métropole lilloise, par l'architecte Jean-Noël Capart, sur un ancien site industriel devenu lieu de détente et de loisir ainsi que zone agricole. Là, les agriculteurs ont été des partenaires privilégiés. on peut citer aussi le site du Bois du Cazier ou encore des sites carriers en Wallonie.

Et la Flandre n'est pas en reste. Elle aligne quelques belles réalisations dans de nombreuses villes. Voilà pourquoi le salon Agribex 2005 a décidé de consacrer un vaste espace aux espaces verts, parcs et jardins. Il y aura même un « green » pour les amateurs de golf ! Après tout, l'aménagement des espaces verts est une des pistes du développement agricole de la Belgique !
(1) ABAJP, 53, bd Léopold II, 108º Bruxelles. Tél./fax : 02-347 04 31. Courriel : bvtl-abajp@kmonet.be. Site : www.bvtl-abajp.org.

(2) www.bvrp.net





Fuente: El País
Fecha: 21-10-05
Autor: Josep Maria Montaner


El nuevo paisajismo catalán

El terreno de actividad de la arquitectura se está transformando y uno de los frentes más innovadores es el del proyecto del paisaje dentro de los objetivos de la sostenibilidad. Para afrontar estos cambios, la arquitectura catalana está bien posicionada, como lo están los arquitectos paisajistas franceses y holandeses, que se sitúan a la vanguardia de la teoría y del proyecto sobre el espacio público, y como llevan tiempo estándolo los paisajistas brasileños, argentinos y norteamericanos, creadores que intervienen en un continente reserva de la naturaleza.

Si observamos lo que realizan las jóvenes arquitectos, tal como se publica en el número 34 de la revista Nexus, titulada 'Quo vadis, Sánchez?' y dedicada al estado de la cuestión de la cultura catalana, comprobaremos que equipos como Prats-Flores, Alday-Jover, Blancafort-Reus, Capdeferro-Bosch y muchos otros realizan obras de tamaño pequeño y medio, que se diluyen en el entorno, que se adaptan al lugar, que dialogan con el contexto, que intentan enriquecer las cualidades del medio, que se despliegan en estrategias y que emocionan con los mínimos recursos.

La opción que el urbanismo democrático ha hecho a favor de los espacios públicos y los parques ha potenciado la generación de nuevas maneras de abordar el paisaje, libres y creativas, que recuperan el hilo que se había perdido después de Nicolau Maria Rubió i Tudurí.


Y aunque parezca paradójico, este surgimiento del nuevo paisajismo catalán es una reacción a la destrucción sistemática de la geografía catalana y al consumo desproporcionado de territorio con las autopistas, las urbanizaciones, las casas adosadas, los ensanches sin equipamientos, los campos de golf y los resorts: un paisaje consumido y abandonado según un proceso que se ha producido aún más en estos años de democracia que en la época del desarrollismo franquista.

Es destacable que han sido las últimas generaciones, especialmente mujeres, las que han configurado este nuevo paisajismo catalán, empezando por la voluntad teorizadora de la arquitecta Rosa Barba; una capacidad de agrupar que ha continuado Jordi Bellmunt, con la Bienal Europea del Paisaje y la dirección de la Licenciatura de Paisajismo en la Escuela de Arquitectura de Barcelona, y con intervenciones de un amplio equipo formado, entre otros, por las arquitectas Sara Bartomeus, Anna Renau y Maria Goula, y por la bióloga Anna Zahonero.
Son muchos los equipos que se dedican especialmente al paisajismo, como Enric Batlle y Joan Roig, como Beth Galí o como Carme Fiol y Andreu Arriola, que han proyectado el Parc Central de Nou Barris (1997-2004), sobre el que se acaba de publicar la monografía Barcelona perifèria cubista (2005). Rafael Aranda, Carme Pigem y Ramon Vilalta, recientes premios nacionales de arquitectura, tienen dos intervenciones modélicas en el paisaje de Olot: el estadio de atletismo Tussols-Basil (1991-2002) y el parque de los Volcanes (2003).

Entre las arquitectas paisajistas destacan Bet Figueras, que estudió arquitectura del paisaje en Berkeley y Edimburgo, y ha trabajado en colaboración con numerosos despachos de arquitectos, siendo el proyecto más premiado el Jardín Botánico de Barcelona (1989-1999), realizado con Carlos Ferrater y Josep Lluís Canosa. En su despacho se han formado más mujeres paisajistas y su trabajo se sitúa en una voluntad pluridisciplinar de hacer un diseño muy cuidado y adaptado al entorno. Entre otras muchas obras, la ingeniera agrícola y paisajista Teresa Galí-Izard ha intervenido en colaboración con Batlle y Roig en la recuperación paisajística del depósito controlado de residuos en La Vall d'en Joan,en Begues, en el parque natural del Garraf (2001-2003). La arquitecta y diseñadora de joyas Imma Jansana proyecta con la voluntad de restituir protagonismo a la naturaleza y ha hecho una serie modélica de intervenciones en espacios naturales del delta del Llobregat y en el paseo marítimo de Gavà, unas dunas en movimiento en sintonía con las teorías del jardín planetario de Gilles Clément. Y Maria Isabel Bennassar, trabajando en la Dirección de Servicios del Espacio Público de la Mancomunidad de Municipios del Área Metropolitana de Barcelona, ha proyectado, entre otros, el parque lineal Riera Canyadó en Badalona (1997-1999), con el que se articulan y cualifican los límites del barrio de la Morera, y la ordenación del Torrent d'en Farré (2004), con el que se unen diversas áreas de Esplugues de Llobregat aisladas hasta ahora por vías de tráfico y desniveles.

A menudo, cuando se convocan bienales y premios de arquitectura cuesta encontrar muy buenas obras de interiorismo, de casas unifamiliares o de viviendas colectivas de promoción privada, pero siempre se presenta un repertorio altamente cualificado de parques y espacios públicos recién terminados. La calidad de este nuevo paisajismo caracteriza la arquitectura catalana actual. Estas intervenciones que proyectan en el vacío, que definen los espacios entre edificios, que cosen los intersticios, que establecen corredores verdes, que articulan los barrios con espacios públicos, que rehacen frentes marítimos y que convierten ejes fluviales, como el del Besòs, en magníficos parques, se han convertido en emblemáticas. Ojalá sean la base para que empiece a consolidarse la recuperación de un territorio tan malversado y arrasado en las últimas décadas.

Josep Maria Montaner es arquitecto y catedrático de la Escuela de Arquitectura de Barcelona (UPC).


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Fuente: El Norte de Castilla
Fecha: 13-10-05
Autor: José Antonio Salvador Polo/arquitecto


Necesidad de paisaje y de paisajismo
En la vieja Europa existe una tradición paisajística que armoniza lo urbano y lo natural. En España, afirma el autor, «en la obra pública priman más las fechas electorales, la reducción de costos o los intereses de los particulares que la protección del paisaje».


NUESTRA joven democracia aún no ha cerrado la enorme brecha que existe, sobre todo cultural, entre nuestro país y la Europa de toda la vida, la que nunca dejó de serlo. Supongo que esa misma impresión se traen quienes, afortunadamente cada vez más, acuden a la vieja Europa en viajes de estudio, de trabajo o como turistas.

Una de las diferencias más llamativas con nuestros vecinos europeos es el aprecio y cuidado por el paisaje. Muchos habrán podido comprobarlo sin salir de casa. El Tour, además de deleitarnos con un hermoso deporte, nos ha hecho disfrutar y envidiar de un paisaje que los realizadores de la televisión francesa mostraban con deleite, que algunos llamarán chovinista, pero que es aleccionador. Idéntico sentimiento nos sobreviene cuando se viaja a países como Alemania, Holanda, Gran Bretaña o regiones como Escandinavia. Estos países han sabido compaginar el desarrollo económico con la protección hacia el paisaje al que consideran parte de su calidad de vida. Ciertamente la naturaleza con su vegetación exuberante les ayuda a restaurar más fácilmente el paisaje herido por la intervención humana. Pero también es cierto que la sensibilización que la gente tiene sobre su preservación y protección va más allá de los parques naturales o áreas protegidas, e incluye todo el territorio, especialmente el más antropofizado, el cual, por otra parte, es en el que vivimos cotidianamente.

Es descorazonador observar cómo las grandes obras de infraestructuras alteran el paisaje sin apenas promover actuaciones reparadoras que aminoren su impacto. Hablamos, por ejemplo, de las autopistas y carreteras en general, ya sean estatales, autonómicas o provinciales; y no digamos cuando son realizadas por empresas concesionarias. El resultado es un paisaje trastornado por desmontes y rellenos dejados al desnudo; depósitos de tierras sin tratar; resto de carreteras sin restaurar, y bocas de túneles que semejan canteras que han desgarrado la montaña.

Es triste ver que, estando viviendo el proceso urbanizador más masivo de la historia de este país, -lo que implica que estamos construyendo el hábitat para muchas generaciones venideras-, el resultado sean urbanizaciones anodinas, cuando no sórdidas y destructoras del patrimonio histórico arquitectónico, urbanístico y paisajístico heredado. El sentido del paisaje urbano (este también es parte del paisaje), o de respeto por el proyecto colectivo que ha ido decantándose a lo largo de la historia en cada pueblo o ciudad, rara vez es captado por los urbanistas y los arquitectos, menos aún por los políticos y promotores que solo se motivan por los plazos electorales y el lucro rápido.

Viajar por la costa mediterránea es la mayor parte de las veces deprimente. La sensación de caos y desorden que se percibe es tremenda. No solo se han destruido espacios naturales muy ricos de vida, sino que al sustituirlos no se ha sabido crear entornos y paisajes alternativos atractivos. Construcciones dispersas invadiendo el territorio sin orden alguno, escalas desproporcionadas en entornos delicados, escasez de vegetación, calles en donde se impone la primacía del automóvil, vallas publicitarias por doquier; y a ello se añade una convivencia que se deteriora de día en día: ruidos de motos y 'quads', invasión del espacio urbano por los coches, contaminación del aire, pintadas, residuos arrojados por cunetas y caminos, y un largo etcétera. Todo ello conforma un paisaje urbano y natural, que salvo contadas excepciones, es desolador. No nos extrañemos que el turismo de calidad huya a otros lugares más cuidados y que el turismo español solo sea atractivo para el extranjero que solo le interesa 'la fiesta'.

Tenemos una ley estatal del suelo que, producto de un arrebato de ultraliberalismo, permite construir en prácticamente todo el suelo patrio que no esté protegido, y este es muy poco. Porque ningún Gobierno central, y escasos gobiernos autonómicos, se ha molestado en promover una ley específica para la protección del paisaje. Solo nos quedan los obligatorios y necesarios estudios de impacto ambiental que Europa nos ha impuesto, pero que mayoritariamente o se reducen a trámites burocráticos o simplemente se quedan en papel mojado sin vigilar su correcta ejecución.

Y eso cuando se hacen, porque ya es conocido el dato de que España es el país de la UE con más infracciones sobre medio ambiente. En la obra pública priman más las fechas electorales, la reducción de costos o los intereses de los particulares que la protección de un despreciable y despreciado paisaje.

En los países europeos a los que antes nos referíamos existe una envidiable tradición paisajística que se traduce en la existencia de numerosas escuelas y profesionales dedicados al paisajismo. En la mayoría de las obras publicas y en los planes de ordenación urbana y territorial es obligada la intervención de un equipo de paisajistas, -algo inimaginable en estos pagos- y evidentemente eso se traduce en un entorno mucho más cuidado. Aquí aún queda mucho por hacer. Es urgente que empecemos por concienciarnos de que las cosas no se están haciendo bien. Por ello, los medios de comunicación tienen la responsabilidad de incidir en este grave problema; las enseñanzas universitarias deben ser más sensibles con la problemática paisajística en sus programas docentes, y los políticos exigir en los concursos de las obras publicas y planes de ordenación del suelo profesionales especializados en el paisaje. Pero sobre todo valorar nuestro paisaje e ir creando la conciencia necesaria para preservarlo.

En el futuro próximo hará falta invertir para rehabilitar todo lo que la actual generación de nuevos ricos está haciendo con el paisaje. Porque no hay combinación más explosiva que la riqueza y el poder en manos de la incultura. Y ahí estamos.





Fuente: Universidad de Alicante
Fecha: 15-9-05
Autor: Jose Luis Romeu, paisajista y director del curso “Arte y Pensamiento en torno al jardín


TENEMOS QUE REVALORIZAR NUESTRO PAISAJE, NO TODOS LOS JARDINES SON HERMOSOS POR TENER CESPED”

El paisajista alicantino José Luis Romeu, responsable desde hace más de una década de la jardinería de la Universidad de Alicante, dirige el curso “Arte y Pensamiento en torno al jardín” que del 19 al 23 de septiembre tendrá lugar en los Cursos de Verano de Medio Ambiente que organiza el Ayuntamiento de Finestrat en colaboración con el Departamento de Derecho Administrativo, auspiciados por el catedrático Ramón Martín Mateo.


Una de las ideas básicas que quiere transmitir es que el ciudadano debe ser más exigente con los diseños de jardinería que se realizan desde la Administración pública, que aunque han mejorado mucho en los últimos años, no son todo lo deseables que requiere una actuación de esta naturaleza.

“Natalie Gidron, que es arquitecta y ha trabajado en el estudio de Norman Foster y yo mismo vamos a intervenir en el curso con el tema “Paisajes de Compromiso”. Esto quiere decir que muchas veces realizamos proyectos por obligación, tanto en jardines públicos como privados o en carreteras y con las prisas por el encargo, los deseos del propietario pues no se planta lo correcto y a la larga son jardines que no prosperan, se degradan y es evidente que las plantas no se adaptan al entorno”. Dice José Luis Romeu, quien ha reunido a cuatro expertos para opinar sobre el asunto.

Se trata de Teresa Gali, ingeniero agrícola y paisajista, y autora de la jardinería del parque litoral del pasado Fórum de Barcelona y especialista en recuperaciones urbanas. Luis Vallejo, profesor del arte del Bonsái, incluso de Felipe González y conservador del área de bonsáis del Jardín Botánico de Madrid y Bet Figueras, arquitecto paisajista catalana , que ha intervenido en hoteles, restaurantes y en el Jardín Botánico de Barcelona.

“Los catalanes van en punta de lanza en estos temas y por eso he querido traer a los cursos de Finestrat sus ejemplos. En Alicante queda mucho que hacer, aunque hay jardines que merecen elogios, como el Parque Lo Morant, que es de los que más se utilizan por los ciudadanos. Lo mismo opino sobre El Palmeral, que aunque tiene ciertas deficiencias en la elección de las especies, que han sido poco respetuosas con el enclave de las palmeras, ha sido un éxito de utilización masiva. Podría decir algo similar del Parque de La Ereta, pero en realidad no está acompañado por una vegetación apropiada y es demasiado árido. Además en Alicante falta atención en las vías de acceso, están muy descuidadas.

”TENEMOS QUE REVALORIZAR NUESTRO PAISAJE

Para José Luis Romeu la manida idea de que no hay paisaje sin césped es un grave error. Lucha por conseguir que la población se interese y goce con otras perspectivas estéticas, como puede ser el monte bajo, propio de nuestra provincia, que también tiene una gran belleza y unos olores intensos de los que hay que saber disfrutar.

Por eso reivindica el cuidado de las plantas aromáticas, como romero, tomillo o espliego y unos alrededores limpios y cuidados.

“Hay que volver a distinguir que lo bello no es siempre lo más verde. Nuestro paisaje está compuesto de almendros, de algarrobos, olivos y monte bajo, que simplemente limpio y sin vertidos incontrolados es una delicia. Además hay que dejar constancia que tanto parques como amplias zonas deben tener su suelo de tierra, porque esto es garantía de drenaje, de absorción del agua de riego y de lluvia. En Alicante, donde la lluvia es un bien escaso, hay que cambiar la mentalidad y a la hora de planificar dejarse asesorar por un especialista”, dice el ingeniero agrónomo.

Aboga pues por el sentido común, como abandonar la idea de pradera y sustituirla por plantas resistentes, como zoysias. No utilizar plantas invasoras en parques naturales, sino especies autóctonas, romero o lavanda.








Fuente: Le matin (Marruecos)
Fecha: 7-8-05
Autor: Khadija Alaoui


Les Jardins du monde : Quand les paysagistes dessinent la nature


A partir d'aujourd'hui, et jusqu'au 15 août, nous vous invitons à une promenade dans les plus beaux jardins du monde, pour un parcours qui embaume les senteurs et les effluves du temps


Dans Jardins paradis imaginaires, l'auteur nous propose une promenade originale à travers le temps et les espaces. Des jardins mythiques se dévoilent dans une superbe profusion de plantes, de fleurs et d'architectures paysagères. Sublimes, contemporains, modernes, novateurs ou anciens, ces jardins sont le reflet d'une passion pour la nature, cultivée par l'homme. "Un jardin parfum de secrets s'échappe de leurs portes entrouvertes.

Les jardins présentés s'abritent derrière de hauts murs de pierre ou dans l'enclos d'un prieuré, s'épanouissent au creux d'un vallon ou dans le fond d'une gorge, se cachent, insoupçonnés, au coeur d'une ville ou dans l'intimité d'un îlot...

Les uns, trésors botaniques, offrent au promeneur les ambiances végétales d'un autre monde. Les autres, jardins d'idées, sont jalonnés de symboles ou d'énigmes: labyrinthes de verdure, topiaires, temples enfouis dans les feuillages, grottes peuplées de divinités... D'autres encore sont les créations fantastiques de paysagiste amateurs. Mais chacun, du modeste potager au parc somptueux, est né d'un même rêve. Le rêve d'un paradis enfin retrouvé".

Le jardin est un ancien art que l'homme a réussi à créer, et toutes les grandes civilisations se distinguent aussi, aux yeux de l'Histoire, par leurs manières propres d'avoir pu domestiquer la nature dans ces espaces de l'utopie. Les jardins renseignent très bien sur le mental d'un Japonais, d'un Français, d'un Anglais ou d'un Arabe. Objets de tant de soin, les jardins finissent par être les projections parfaites des tempéraments de leurs créateurs. Mais quels sont les plus beaux jardins du monde? Les plus célèbres ? Ceux d'hier ou d'aujourd'hui ? Ceux qui séduisent par une création sans cesse renouvelée ? Ceux qui s'inspirent de la mythologie ? Chacun a ses préférences.

Depuis l'Antiquité, la Méditerranée a été le lieu de commerce et d'échange des idées et des jardins. C'est la frange orientale qui a vu naître les premiers jardins. Puis ils sont passés de l'Egypte à la Grèce, avant de gagner Rome.

La civilisation musulmane entraînera un peu plus tard un parcours parallèle qui gagnera tout le Maghreb puis l'Espagne. C'est en Italie, à la Renaissance, que se fixent les premières images du jardin européen : compositions géométriques, arbres taillés, parterres de fleurs, intégration au paysage. Cet héritage de Rome, sublimé par des dizaines de réalisations dans toutes les principautés d'Italie, donnera naissance aux jardins classiques de Provence, d'Espagne, de Grèce ou de Turquie. La colonisation entraîne la naissance de jardins de plantes acclimatées qui envahissent rapidement la Côte d'Azur puis les rivieras italienne et espagnole. Le paysage en est radicalement bouleversé.

L'époque contemporaine ne fait que prolonger ce mouvement de mélange, d'échanges d'idées et de formes, de métissage. Avec la découverte du nouveau Monde et de l'orient, rois et seigneurs se prennent de passion pour la botanique. Dès la Renaissance, les potagers deviennent une source de plaisir pour l'esprit et les yeux, autant que pour le goût et l'odorat. L'histoire des jardins se recommence et s'enrichit perpétuellement dans ses créations les plus inattendues, en un jeu de va-et-vient entre histoire et modernité. __________________________________

Les mots pour dire le jardin

Le mot “jardin” désigne un “enclos”, il vient du latin hortus, qu'on retrouve dans “horticole” et “horticulture”, mais sera supplanté par gardinus, terme signifiant une “clôture”, qui donnera Garten en allemand, gart et jart puis jardin en français et garden en anglais. C'est donc la parcelle fermée qui exprime l'idée du jardin, sorte de petite île de verdure protégée de l'agitation de la société urbaine par un muret de pierres ou une grille rafistolée…

Les jardins sont expressifs, ils nous indiquent qui s'en occupe et qui s'en préoccupe. Mais jusqu'à une époque récente, le jardin n'était pas l'œuvre de spécialistes, mais une création de moines, de peintres, de maîtres de la cérémonie du thé et même d'empereurs, bref d'une élite intellectuelle raffinée, ce qui explique la diversité et l'absence de rigueur dans sa réalisation, malgré une soumission certaine à des conventions formalistes.
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Les jardins suspendus de Babylone

Les jardins suspendus de Babylone (Mésopotamie (VIe s. av. J.-C.).) étaient situés à Babylone, en Irak.Ce fut Nabuchodonosor II qui fit aménager ces magnifiques jardins en l'honneur de son épouse Amytis, fille d'Astyage, roi des Mèdes, au VIe siècle avant J.-C., et non, comme le disent les Anciens, pour la reine mythique Sémiramis. Il aurait fait aménager ces jardins pour qu'ils rappellent à son épouse la végétation des montagnes de son pays d'origine. Leur construction date de 600 av. J-C. Aucun historien grec n'a vu les jardins suspendus, il s'agit en fait de récits ou d'histoires racontées par les soldats. Ces jardins étaient composés de plusieurs étages en terrasses, soutenus par des voûtes et des piliers de brique. Un immense escalier de marbre reliait ces terrasses, où l'eau, par des vis hydrauliques, était amenée depuis l'Euphrate.

C'était un véritable jardin botanique où l'on cultivait les plantes et les arbres de Mésopotamie et ceux des montagnes de Médie. Les fouilles ont révélé les assises du jardin et ses voûtes puissantes dominant le fleuve. Le mur d'enceinte de Babylone, célèbre par ses deux cent cinquante tours et ses neuf portes de bronze, fut élevé par le père de Nabuchodonosor II, mais il fut achevé par ses successeurs. La date de leur destruction est inconnue.


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